Extrait de mon livret de poésies classiques - Pages 84 & 85
Jade,
Graine semée par fol amour,
Tu mûris demandant secours
Doutant de voir le jour paraître.
Tandis que pour te reconnaître
Deux cœurs bravaient avec leur foi
Tous les méandres de la loi.
Et jusqu’à l’extrême barrière,
Ils t’ont trouvée dessus la terre.
Jade,
J’ose glisser ces quelques vers
M’immiscer dans votre univers ;
Pour toi l’enfant qui les enchante
J’aimerais bien qu’on te les chante.
Petit bébé, tendre merveille,
Gracieuse enfant sur qui l’on veille,
Mon poème ainsi fredonné
Serait mon doux cadeau donné.
Jade,
J’avais lu dans plein de journaux,
Entendu par monts et par vaux :
« Tu combles tant par ta présence
Deux vies qu'avaient connu violence ».
Jade,
Par tes mimiques, ton sourire,
Laetitia de nouveau respire.
Laetitia, ta belle maman
Qui survivait, oui par moment,
Présente en même temps qu’absente,
Toujours en lutte et dans l’attente
D’avoir pour elle un petit bout
Dans ses bras, encore à son cou.
Jade,
Toi, l’enfant d’une longue quête,
Tu subjugues par ta conquête
Ce chanteur qui nous chante aimer
Mais qui ne sait pas bien s’aimer.
Ce rocker qui se fait si tendre
Lorsqu’il sait que tu vas l’entendre.
Et tu parviens à t’endormir
Aux berceuses qu’il peut t’offrir.
Jade,
Johnny, pour toi c’est Jean-Philippe,
Ton papa fier, un brin qui flippe
Car il ne veut pour toi qu’honneurs,
Ne te donner que joies, bonheurs.
Ta maman Laetitia souhaite
T’offrir la vie comme une fête,
Te voir grandir, te voir cueillir
Tout ce qu’un cœur peut contenir.
Jade,
Tu mets deux êtres en folie
Mais combien douce et si jolie :
Tu es leur rayon de soleil
Chaque matin dès ton réveil.
Jade,
Pièce maîtresse à l’édifice
De leur amour, pas un caprice,
Quoiqu’en disent des gens envieux
Qui te voient un papa trop vieux.
Jade,
Bien plus qu’une folle surprise
Qu’une quelconque gourmandise,
Crois tes parents, p’tit trait d’union,
Quand ils disent : « Nous t’attendions ».
Ecrit le 9 février 2005
J’aime beaucoup Laetitia Hallyday : j’ai toujours trouvé que cette jeune femme avait un grand cœur et beaucoup de charisme. Laetitia s'est vraiment approprié Johnny, celui qu'elle nomme toujours « Mon mari » en l’évoquant. Réussir à stabiliser « Notre Johnny national » tout en restant soi-même doit être extrêmement difficile. Elle s’en explique souvent et à chaque fois de façon très émouvante.
J'ai souhaité analyser par ma poésie ma façon de considérer ce couple. Mais ma foi, tout un chacun est libre d’avoir sa propre pensée…