L'été,
Au doux lever du jour, que la prairie est belle!
Sont gorgés de soleil les lourds épis de blé.
Dans l'azur parfumé le chant d'une hirondelle
Éveille la nature en un ciel sublimé.
J'ouvre tout grands mes yeux, ceux du fond de mon cœur.
La plénitude arrive et mon âme étincelle
Tandis que me subjugue une immense chaleur
Qui pénètre mon être alors qu'il s'ensorcelle.
J'aime rester souvent méditer à loisir,
Découvrir chaque bruit, en percevoir l'écoute;
Pour moi, c'est chose unique, encor réel plaisir.
Il me faut ces douceurs pour continuer ma route.
Quand toute la planète offre ses doux secrets
Profonds comme la mer, je sais être joyeuse,
Surtout lorsque ses chants, charmeurs, quoique discrets,
Me pénètrent d'une onde étrange, harmonieuse.
Poésie écrite en 1998.
Publiée
dans le bulletin de l'association des poètes classiques d'Armorique,
"Rythmes Armoricains", N° 66 du 2ème trimestre 1996.