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Au gré du temps...
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29 novembre 2008

Voici le temps de l'Avent!

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Et voici que décembre arrive en nos chaumières!
Déjà chacun s'active à placer ses lumières
Comme dans nos chez nous, l'arbre traditionnel
Revêt ses ornements aux couleurs de Noël.

Pour ce temps de l'Avent, noblement suspendue,
La couronne à la porte annonce "Bienvenue!".
Les fenêtres parées de bien jolis décors
Scintillent dans la nuit, parfois, jusqu'au dehors.

Les flammes des bougies durant quatre semaines
Le soir sublimeront le cœur de nos domaines.
D'aucuns n'oublieront pas que la fête à venir
Ne doit nous écarter d'un lointain souvenir:

Ils prédisposeront la symbolique crèche
Dans leur compte à rebours... Enfin, l'on se dépêche
Car est venu le temps de choisir ses cadeaux,
Ou de les fabriquer, mais alors, tous très beaux!

Conçoit-Il le Bon Dieu toute notre impatience
Au solstice d'hiver? Est si loin l'innocence
De cet Enfant Divin qu'Il aura engendré
Pour nous, dessus la terre, et plus trop vénéré!

Dans l'amour et la paix cette année qu'on s'arrête
Un peu pour méditer: repensons notre fête!
La joie de sa naissance, en vrai, nous comblera.
Aussi, d'abord pour Lui, nos plus beaux apparats.

Écrit la dernière semaine de novembre 2008.

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Cette année, si nous voulions nous arrêter en ce premier dimanche de l'Avent qui commence...
L'Avent, ce temps fait de quatre semaines, et pour se préparer à fêter l'anniversaire de la naissance du Christ, et pour se préparer à Sa venue
parmi les hommes sur la terre.

Surtout que le premier jour de l'Avent 2008 tombe juste le jour de la Saint André! Il va donc durer 27 jours...

L'Avent sur le Net, entre autres, ICI .

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25 novembre 2008

Sylvie,

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C'est la fête aujourd'hui, c'est ton anniversaire.
Tu es presqu'une femme or tu n'as que seize ans.
Je te dis mon amour. Dans le cœur d'une mère
L'oubli ne peut jamais recouvrir ses enfants.

Sylvie, emporte-moi vers les terres lointaines
Où germent les années qui sont ton avenir.
Même lorsque parfois tu m'as fait de la peine
Que chaque jour passé reste un doux souvenir

Car tout au fond de moi, c'est en toi que j'espère:
S'effacent à jamais les instants de tourments
Ne laissant que les joies que tu sus tant me faire.
Est-il un port plus sûr que le cœur des mamans?

Écrit le 25 juillet 1986
pour ma fille aînée Sylvie, et offert le même jour, pour ses 16 ans.

La sainte Sylvie est le 5 novembre. Ma fille se prénomme Sylvie parce que j'aimais beaucoup...Sylvie Vartan!
Je suis de l'époque des "Yé-yé"!

17 novembre 2008

L'assistante maternelle,

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Toujours de bonne humeur, débordant de tendresse,
Je sais être joyeuse et pleine d'allégresse
Quand je dois accueillir comme tant de "nounous"
Les tout petits bambins, ces hôtes de chez nous.

Surnommée à leur gout, "tata", parfois "mamie",
De multiples façons je deviens leur amie.
Que l'un se nomme Oscar ou l'autre Pierre, Arthur...
Qu'il soit comme une image ou qu'il se montre dur,

Je n'ai qu'un seul souci: chaque petite enfance
Doit s'emplir de plaisirs doux comme une romance,
Que les premiers émois des petits soient ourlés
De mille et un bonheurs à jamais constellés.

Surtout, je suis ravie, en toute circonstance
Où pétillent leurs yeux emplis de connivence
D'un gamin qui le soir, en agitant la main,
Après un doux baiser me murmure:"A demain!".

Écrit en janvier 1998.

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Je suis assistante maternelle par choix depuis plus de 35 ans et pour exercer ce métier qui me passionne. Je dois avouer que j'aurais beaucoup aimer devenir puéricultrice mais des circonstances dans ma vie en ont décidé autrement.

Il ne me reste que trois années avant la retraite... Je sais déjà que les tout petits me manqueront.

Je dédie cette poésie à toutes les assistantes maternelles et plus particulièrement à Nadette et Véronique.

15 novembre 2008

Pour toi, Maman,

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Nous deux, et puis tes mains qui serrent mes épaules...
Ta joue contre ma joue qui se cherchent, se frôlent...
Ô mon Dieu, que c'est bon cette caresse-là!
Je voudrais qu'elle dure et ne finisse pas.

Et puis ces doux baisers que l'on se donne et pose
Tendrement tour à tour, encore, à l'overdose.
C'est tellement sublime et d'autant merveilleux
Que nous savons qu'un jour cet atout si heureux

Est fait pour disparaître! Or, avant qu'il ne blesse
Celle dont le destin choisira qu'elle reste
Seule en dessus la terre, vivons la belle union

Que nous offre le temps. Vrai, que l'on en profite.
Il passe si souvent toujours beaucoup trop vite.
Pour vivre notre amour, ne perdons d'occasion!

Écrit le 13 novembre à 15 heures.


Je vais rendre visite à ma maman dans sa maison de retraite chaque jeudi en principe. Il y a de cela juste trois semaines, comme je m'approchais d'elle pour lui dire au-revoir, elle m'a prise par les épaules , m'a
alors serrée très-très fort pour m'embrasser. Nous venions d'avoir une forte et belle discussion ensemble quelques minutes plus tôt. Mais son geste était si subit que j'en ai été très émue. Je me suis dit: "S'il pouvait se prolonger un peu plus longtemps!" C'était si bon!

Depuis ce jour, je repense souvent à cette douce et chaude caresse partagée avec maman et si bien intentionnée de sa part. J'ai voulu par ce petit sonnet immortaliser cet instant merveilleux et quelque peu magique.

Elle n'a pas l'occasion comme d'autres résidents de cette Maison, de recevoir du courrier, je vais donc lui adresser ma poésie via La Poste pour lui faire... une petite surprise.

14 novembre 2008

Ce qu'un arbre peut dire,

Ce qu'un arbre peut cacher,

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Il est un arbre immense au cœur de la forêt.
Combien d'amours courtois aura-t-il pu surprendre?
S'il voulait nous conter et livrer ce secret
Il pourrait c'est certain beaucoup nous en apprendre.

Son écorce marquée le fait un fort témoin.
Oui combien d'amoureux abrités sous ses branches
L'auront griffé ainsi sur un tout petit coin,
D'une lame d'acier, par un de ces dimanches.

Souvent jusqu'à la sève, y écorchant sa peau,
Tandis qu'ils se gravaient chacun leur initiale
Car les tendres amants, dans leur rêve si beau,
Ne trouvent jamais mieux, ni plus originale,

La façon de signer pour la postérité
Le souvenir sacré de l'instant fantastique
Qu'ils auront partagé, bien sûr, dans le secret.
Vrai, toute découverte aurait été tragique!

L'arbre connaît aussi parfois sans le vouloir
Sinon une blessure, une terrible empreinte:
Un chasseur trop pressé qui croyait fort bien voir
Lui fait une blessure et son sang alors suinte.

Bien au-delà de tout, plus sombres souvenirs!
Ce pourrait que ce soit le soldat dans sa guerre
Qu'aura touché son tronc ne pouvant que trahir.
L'arbre ne dira mot, tout comme l'adversaire.

De ses tristes moments dont il aura souffert
A ces furtifs amours livrés sous sa cachette,
A d'aucuns dévoiler! Comme il peut être fier!
Tout il recèlera de son histoire secrète.


Écrit en 2007.


J'ai particulièrement apprécié un article dans le Paris Match du 9 au 15 octobre 2008, le N° 3099: "Quand les arbres se souviennent". Un reportage magnifique par PPDA agrémenté des belles photos de Richard Melloul sur vraiment
de très vieux arbres.
Je me suis alors rappelée cette poésie que j'avais écrite il y a quelques temps et qui reflète entre autres ce dont à quoi il est fait référence dans ledit article.

Les arbres qui sont cités entre autres, avec droit à l'image:

- L'olivier de Gethsémani à Jérusalem.

- Le vétéran parisien

- Le tilleul de Jeanne d'Arc avec sa légende.

- Le roi des chênes à Allouville-Bellefosse en Normandie.

Aussi, deux qui rappellent de plus tristes souvenirs:

- L'arbre d'Auschwitz juste à l'entrée du camp.

- Le marronnier de Anne Frank, le vrai que l'on peut voir virtuellement ICI et qui a failli être abattu, failli seulement, car beaucoup de personnes étant contre, se sont mobilisées, via le Net entre autres. Il est donc en sursis pour quelques années de plus. L'interactif que vous pouvez aller voir ICI. Cela vaut le détour d'un côté comme de l'autre.

Et si vous n'avez pas encore lu ma trilogie" sur "mon arbre à moi",

clic-clic sur l'arbre ci-dessous...

Merci!

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13 novembre 2008

Je vis sur un nuage...

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J'ai construit ma maison sur un petit nuage.
Je conçois, pas prudent. Forcément, pas très sage!
Il me plait de rêver, m'en aller où je peux.
Le vent tout seul me mène à son gré, comme il veut.

Il me connaît si bien, oui depuis ma naissance,
Qu'il me transporte ainsi tout à ma convenance.
Je m'en remets à lui et me laisse porter.
C'est si bon dans la vie d'avoir un doux allié!

Ferait-il une erreur des fois lorsqu'il s'emporte
Traversant ça et là quelqu'orage? Oh, qu'importe!
Nous savons pardonner, nous sommes trop unis.
Et nous le resterons, comme sont deux bons amis!

Écrit le 13 novembre 2008.

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12 novembre 2008

Pour un petit poème...

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Il arrive souvent qu'il franchisse la porte
Puis s'installe chez moi en siégeant comme un roi.
Pour moi plus rien ne compte, il acquiert tous les droits
Sans même être invité mais après tout qu'importe!

Je ne sens tellement bien en sa compagnie:
Son infinie douceur dissipe tous mes maux,
Sa chaleur m'enveloppe et je joue de ses mots.
Il magnifie l'instant, tue la monotonie.

Rien d'autres mieux que lui pour que ma vie s'anime,
Que s'apaise mon cœur. Mais je suis magnanime
Avec celui qui rien de mon ami charmeur

Ne veut voir les effets ou bien comprendre même
Combien son univers me met de bonne humeur,
Pourquoi tant de passion pour un petit poème.

Sonnet écrit les 2 et 3 avril 2002.

7 novembre 2008

L'amour et l'amitié, la camaraderie,

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L'amour et l'amitié, la camaraderie,
Voici trois mots qui font que chaque jour de vie
Se pare de bonheurs ô combien différents
Selon qu'habite en nous l'un de ces sentiments.

L'amour, vive affection et profonde tendresse
Que s'échangent deux cœurs avec cette promesse
Mutuelle et partagée, embrasée leur union
Après avoir noué un matin leur passion.

Avant tout l'amitié, cette délicatesse
Que l'on distribuera sans fin dans la sagesse
A tous ces êtres chers qui savent nous plaider
Qu'ils sont toujours présents et prêts à nous aider.

La camaraderie, emplissant d'allégresse
Ces joyeux compagnons offrant leur gentillesse
Et qui n'hésitent pas vraiment en vérité
A donner leur chaleur avec sincérité.

L'amour et l'amitié, la camaraderie,
Voilà trois mots qui font que les jours de ma vie
S'emplissent de bonheurs et toujours différents
Selon qu'habite en moi l'un de ces sentiments.

Comme vous j'ai besoin des trois à tout moment.

Écrit le 6 juin 1987.

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Publié dans le bulletin des poètes classiques d'Armorique, "Rythmes Armoricains", N° 63 du 3ème trimestre 1995.
Il fait bon des fois repenser à la signification de ces trois mots:

- Amour - Amitié - Camaraderie -

Dans ce poème que j'ai composé il y a 11 années, je donnais mon avis personnel. Je me rends compte aujourd'hui que je n'ai pas changé ma façon de voir les choses...

4 novembre 2008

Le réel ou le virtuel?

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Et nous voici penchés, la page est toute blanche.
L'encre qui va tomber dessus comme avalanche
Fera-t-elle mourir, chargée de tous ses mots
Sa grâce immaculée? Autant avec les maux

Dont on l'acculera tandis qu'on se défoule?
D'aucuns, par mille échos, pour la commune foule?
Plutôt tout le contraire: grâce à l'encre, elle vit,
Par delà sa capture et ce qui s'en décrit.

Un lecteur tout conquis par ses traits et sa lettre
Pourra bien volontiers, oui sans la force, admettre:
"Le papier a toujours, en fait, beaucoup de bon."

Un autre, plus geignard, saura le contredire.
De sa vie, du papier, il ne veut plus en lire:
"Ces jours, l'informatique a seul droit de raison!"

Écrit ce matin, 4 novembre 2008.

1 novembre 2008

Une petite étoile s'est envolée.

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Un arbre perd ses feuilles à la morte saison;
Ce n'est pas pour autant que l'on verse une larme.
Mais lorsqu'un enfant meurt on en perd la raison:
Au plus profond de nous notre cœur se désarme.

Il en faut du courage alors pour repartir,
Continuer sa vie, poursuivre son étoile,
Aller sur les chemins, à nouveau se nourrir,
Et se laisser porter au vent comme une voile.

On pensera souvent au tout petit gamin
Fauché puis enlevé par cette Mort si rude
Tandis que nous serons toujours de l'aventure.

Mais la vie est ainsi: chacun a son chemin
Quand d'aucuns partiront pour notre autre demeure
Ceux qui restent ne peuvent qu'accepter cette heure.

Écrit le 9 mars 2006.


J'avais écrit ce poème pour me joindre à la peine de Danièle et de sa famille.
Simon, son petit neveu de 15 ans avait été percuté de plein fouet en scooter par une voiture. Cette petite étoile, comme elle disait alors, s'en était allée rejoindre la voix lactée le 3 février.
J'avais appris cette triste nouvelle en allant sur le blog de Danièle GC.
Je ne le connaissais pas, pas plus que je ne connais Danièle, si ce n'est que par l'intermédiaire de ses créations que l'on trouve dans de nombreux magazines, mais je m'étais associée à sa peine.
Sous la photo de son neveu, j'avais alors écrit cette poésie, parmi les nombreux commentaires, pour lui témoigner ma gratitude. Les mots étaient sortis de "mes tripes" à vitesse grand "V" car je partageais tellement son chagrin...

Je suis certaine qu'en ce jour de Toussaint, la petite étoile qu'était Simon, est toujours aussi proche de toute sa famille.

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