Les fleurs de mon jardin sont le trésor utile Pour m'adoucir le cœur et vraie joie infantile: Je m'extasie autant sur le jeune bouton Qu'un petit à la vue et l'attrait du bonbon.
L'individu n'est pas toujours du plus honnête Et par le temps qui court cela souvent m'inquiète. Les plantes et les fleurs n'ont pas de gêne ingrat: Chacune donnera son plus bel apparat
Pourvu qu'on leur affirme avec délicatesse Quelques soins attentifs: la passion, la tendresse, Bien précaires cadeaux! Tout comme la douceur
D'une douce parole et quelque soit le gage, Alors nous goûterons, en plus de leur langage, Très gracieusement, leur meilleure senteur!
Après de lourdes déceptions causées par certaines personnes il y a quelques années, j'avais composé ce sonnet. Comme
j'ai retrouvé celui-ci ces jours derniers, je l'ai repris et légèrement
retravaillé. En ce mardi 23 septembre 2008, vu que je reste toujours
camper sur ma position, je vous l'offre.
Il était une fois ma plus fidèle aiguille Qui fort se lamentait, délaissée dans son coin. Son souhait, qu'à nouveau je la prenne et la guide, La promène sur le tissu en petits points.
Elle avait entendu parler d'un bel ouvrage... Ne vivait plus dès lors que pour l'idée, ma foi, De me voir lui prêter quelques fils et ma rage Pour s'éveiller entre mes doigts comme autrefois.
J'ai fait ce qu'il fallait aussitôt pour lui plaire: Je me suis procurée "Le livre", des couleurs, Puisqu'il était en mon pouvoir de satisfaire, Oui, d'assouvir son doux désir. Je lui ravis le cœur.
Sur une toile de coton, un brin ivoire, Nous voici heureuses ensemble de créer Une grande aventure emplie de jeux: l'histoire De cent jeunes bambins sur un plateau récré.
Mais je l'avoue, j'ai peur de ces grands personnes Qui déjà dans la cour remuent et font les fous Alors qu'approche l'heure où la cloche ne sonne. Un peu de bruit, cela m'égare... un point, c'est tout!
Deux nuits entières sans sommeil et presque blanches: Se bousculaient en moi tout un tas de questions. Quand mon cœur me disait d'abandonner la manche, Ma sagesse dictait une autre direction.
Tandis que mon aiguille, en la déconfiture, Aurait aimé piquer tous ces drôles de grands; Une broutille, et l'on se cassait la figure! Mais gentille et très sage, elle reste, elle attend.
Qu'importera ce que l'on dit sur moi, sur elle, Elle a dicté mon choix: "Regarde le plus loin! Je vais voler pour toi et je serai tes ailes. Vivra "notre" tableau, sans te faire de foin!
Si trop de sottes et puériles peccadilles T'offrant que déplaisirs, t'apportant que l'ennui, Ou que dans les deux ans je vois qu'on se titille, Je t'en éloignerai t'évitant tout souci."
Est-ce vraiment bizarre? Une aiguille me cause! L'on pensera que je suis un peu simple! Ou alors... L'on me dira de faire au plus vite une pause... Ce que vous ne savez, mon aiguille est en or!
Écrit les 13, 14 et 15 septembre 2008
J'ai écrit cette poésie qui m'aura aidée à y voir plus clair. En effet, j'ai
été touchée par certains évènements, d'assez près je dirais, et je me suis sentie prise entre
deux feux. Ce qui a fait que, j'en ai subi
quelques méfaits. Et cela juste une dizaine de jours avant le top départ du SAL.
Cependant, ne vous faites aucun souci pour moi car maintenant tout est en ordre...
Vrai, mon aiguille sage et fidèle, comme une amie en or...
est comme ma plume...
et elle m'aura bien aidée aussi!
J'attends donc impatiemment de commencer avec plus de 100 brodeuses un bel ouvrage ;-))
Et j'espère
que les 100 bambins que je vais broder sur ma toile me porteront
bonheur comme selon la tradition asiatique dont s'est inspirée
Françoise Marchadier pour la création de son ouvrage.
Vendredi 26 septembre 2008
Mon aiguille est sage... Suite à de nouveaux évènements, elle a fait comme elle me l'avait
promis. Elle m'a donc dit: "nous n'allons le broder que nous deux ensemble, cet
ouvrage".
Je montrerai ma toile de temps en temps, sur mon blog ICI.