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Au gré du temps...
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18 janvier 2011

9 - Pfft! quelle journée!

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En allant à mon rendez-vous ce matin, j'ai croisé un voisin. En fait, le médecin psychiatre qui m'a suivie pendant dix ans après des soucis de santé d'une autre période. Il me connaît donc plus que bien... soit, très bien!

Je l'ai vu sortir de chez lui avec sa serviette à la main. "Bonjour Monsieur! Vous allez travailler?
-Oui!
-Je croyais que vous étiez à la retraite!
-Ah non! pas encore!"

Et je me suis mise à lui raconter ce qui m'arrivait en ce moment.

"Et bien, alors! Bon courage! Et n'hésitez pas à m'appeler cet après-midi! N'est-ce pas!"

Il me disait cela car je n'avais pas hésité à lui dire que j'avais envie de revenir le voir pour m'aider à passer le cap difficile de maintenant. Je me sentais devenir de plus en plus fragile et pratiquement sur le fil du rasoir..

Je dois donc prendre un rendez-vous avec lui cet après-midi. Je préfère anticiper d'éventuels dégâts avant qu'il ne soit trop tard. Vu ce qui s'est passé un peu plus tard dans la matinée, je crois que j'ai raison de vouloir prévenir...

Certaines gens qui pensent encore que ces médecins-là sont faits pour les fous ou les imbéciles, sont des ignares: ils ne savent pas que ce qu'est la dépression ni où elle peut vous mener. Pour ma part, je n'ai aucune honte à dire que je vais avoir besoin d'un psychiatre pour m'aider à avancer dans les jours prochains, je le sens, une fois de plus! Si ces docteurs existent, c'est bien pour nous soigner l'âme et l'esprit quand ces deux côtés ne vont pas bien, ou que l'un ou l'autre est quelque peu en chambardement.

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RV à 9H40 pour 2 prises de sang.

11_gif_01_le_18b Passage pour le premier prélèvement, avec une certaine personne à 10h40...

Passage pour le second prélèvement, 10' plus tard, à 10H50, et cette fois, avec une autre personne. Il ne faut pas que ce soit la même personne qui fasse les 2 prélèvements, par sécurité et pour l'assurance des résultats. Ce que l'on m'a donné comme explication.
Je ressors du labo, il est 11 heures.

Je vais vite à la boulangerie du coin pour m'acheter une brioche. J'ai faim, plus que faim et tellement faim, que je commence à en avoir le tournis. Manquerait plus que je tombe en syncope dans la rue! Ça m'est déjà arrivé bien des fois dans des magasins il fut un temps, mais pas encore dans la rue. Et là, je n'allais pas trop bien. J'ai eu peur.

11_gif_01_le_18b C'est tout en mangeant ma brioche que je me suis dit : "Tu es toute seule ce midi, tu pourrais en profiter pour quand même aller rendre visite à ta sœur!". Nous habitons la même ville, et nous ne nous sommes pas encore souhaitée la Bonne Année...
Bon, je n'avais pas envie de l'embêter trop vite avec mes soucis. J'attendais un peu et le dernier moment pour lui dire.

Chez elle, je me suis tout de même confiée, bien entendu. Mais, au moment de lui annoncer les dernières "bonnes" nouvelles que nous avaient annoncées l'ORL à Daniel et moi, lors de ma dernière consultation, celle du 10 janvier, mes nerfs ont lâché.

Il le fallait bien un jour ou l'autre. Et depuis le temps, "ça a donné", comme on pourrait dire...

"Oh, Monique, je crois que jamais, je n'aurai apprécié autant que ce matin d'avoir une grande sœur!".

Elle m'a dit n'avoir encore jamais entendu quelqu'un pleurer avec des sanglots aussi fort et qui remontaient d'aussi loin. Vrai, depuis le 29 novembre, je gardais tout à l'intérieur de moi. A la maison, je ne voulais pas faire paraître que je n'étais pas bien. Et j'essayais de tenir bon, pour les miens. Alors, ce matin, devant ma sœur, subitement, j'ai pu relâcher toute ma tension nerveuse.

Nous étions assises l'une en face de l'autre; elle s'est levée de sa chaise pour me prendre dans ses bras, comme l'aurait fait une maman qui aurait voulu consoler son enfant d'un gros chagrin.
Et moi-même, je n'en suis pas revenue, non plus, de tout ce qui m'est remonté du fond de ma gorge. J'en ai encore mal quand j'avale.

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11_gif_01_le_18b Au bout d'un bon quart d'heure, j'ai refait surface. Alors, je lui ai dit: "Et bien! Qu'est-ce que je me sens mieux! Tu vas penser que je suis folle de sangloter et de crier comme ça. Mais tant pis!"

Elle m'a répondu: "Oh, non! Mais on t'a sans doute dit aussi le pire pour se préserver d'un mauvais résultat et celui qui n'arrivera peut-être même pas. Car si cela se trouve, ce ne sera pas si important qu'on veut te le faire croire."

Oh oui, comme je le voudrais!

C'est vrai que moi, je lui aurais sans doute dit la même chose si j'avais été à sa place. Elle était trop gentille, la frangine!

Et c'est vrai que le chirurgien a tout intérêt à dire le pire pour s'assurer, au lieu de ne dire que le meilleur et d'avoir après son intervention un résultat contraire. Sauf que là, il ont été deux à me dire la même chose et sans s'être concertés avant: le chirurgien, mais aussi, le radiologue quelques jours avant l'ORL!

11_gif_01_le_18b J'ai dit à ma sœur que je n'arrêtais pas de prier. Mais, bon ce n'est pas "son truc" à elle, du tout, du tout!
Elle m'aura quand même dit: "Moi, la prière, j'y crois pas et tu le sais bien. Mais toi, vas-y si ça te fait du bien! Et puis, y a pas de mal à se faire du bien!". Ce qui nous a fait sourire quand on s'est regardés.
Mon beau-frère, m'a caressé le visage en me disant: "Tu es belle et tu vas le rester. Courage la frangine!"

Nous sommes reparties en ville ensemble Monique et moi, et avons papoté un peu toutes les deux. Je n'ai pas pu m'empêcher de l'embrasser en l'arrêtant, une fois sur le trottoir. Juste comme ça!

"Je passe te voir la semaine prochaine! Allez, à plus Nicole!"

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Je ne croyais pas avoir quelque chose à raconter aujourd'hui. Et bien, voilà que si, j'aurais encore touché les touches de mon clavier de façon insensée. ;-) Pour dire ce que je viens de dire.

Tiens, je vais même ajouter autre chose!

Cette nuit, j'ai fait un drôle de rêve. Je me voyais retrouver des photos de la famille dans un appartement que nous avions avant notre maison. Elles avaient été conservées là, coincées entre deux murs. Je regardais les photos. Les visages ne bougeaient pas. Normal! on pourrait dire. Mis à part, que bien souvent dans mes rêves,  il m'arrive de regarder des images et je vois alors toujours les visages des gens qui se trouvent dessus se mettre à bouger et à parler. Là, aucun! Mais par contre, ce qui était bizarre tout de même, c'était que sortaient des sons de ces images. Les sonorités exactes des endroits où les photos avaient été prises.

Les photos prises à la mer me donnaient le son des vagues, les photos prises à la montagne, le bruit des torrents, les photos prises à la maison, de la musique. Celles-là mêmes que l'on aime écouter chez nous.

Mais les visages restaient figés!

J'ai chercher à comprendre... ;-)

J'ai trouvé ceci comme explication (un peu, beaucoup, tordue): on me dit que je ne vais plus pouvoir bouger les traits de mon visage du côté droit. Ainsi, pareillement, les gens de ma famille ne bougent plus le leur non plus. Par contre, on entend tout ce qui se passe quand même.

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Je reprends mon clavier après une pause de trois quarts d'heure..

Mais je ne serai plus trop longue. Croyez-le!

C'est juste pour dire que nous sommes allées à 14 heures, comme il était prévu par Stéphanie et moi, acheter la poupée "Chéries" promise à ma petite-fille Marine. Je la lui offrirai le jour de ses onze ans, le 19 février. Je voudrais bien avoir le temps de lui confectionner une ou deux petites tenues au tricot. On verra!

Pour l'instant, je vous mets quelques images pour égayer mon article comme d'hab'.

Et je vais aller prendre des photos pour un article plus sympa, et pour tout le monde, pour tout à l'heure...

 

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+++ +++ +++

+++ Remarques +++

Certaines m'ont fait part de ne pas recevoir ma Newsletter pour toutes mes pages.

Normal! Je les rassure de suite, je ne l'envoie pas pour cette catégorie présentement. Sauf quand j'oublie de décocher la case. Ce qui est arrivé une seule fois, je crois.

Seulement, je numérote mes articles au fur et à mesure de leur parution dans la catégorie uniquement. Ainsi, vous pouvez vous y retrouver et moi aussi avec vos gentils commentaires.

Si je le fais ainsi, c'est parce que je ne veux pas embêter celles qui ne souhaiteraient pas l'être avec "mon petit journal". Je suis la première à le concevoir, il n'est guère profitable pour tout, à tous. Il est d'abord pour ma famille, comme je l'ai déjà dit. Et ma famille de Tunisie n'est à même d'avoir de mes nouvelles, que par le biais de mon blog.

Voilà aussi pourquoi, je n'ai pas ouvert un autre blog pour "me raconter". Merci donc pour votre compréhension.

Je suis d'ailleurs heureuse en l'instant. En effet, après manger ce midi, j'ai enfin pu les joindre et avoir des nouvelles rassurantes les concernant.

+++ +++ +++

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