Si quelques mots suffisent

Pour dire une bêtise

Et qu’une seule action

Fait la réputation,

 Mieux faudrait qu’on se taise

 Ou que l’on se complaise

Dans un isolement

Puis, littéralement,

 Ne plus alors rien faire

 Pour être sûr de plaire.

 J’ai essayé un jour.

 Sans réussir, tout court.

 C’est pas toujours aisé,

Moi, j’ai laissé tomber.

Une goutte « courage »,

Et une autre « sevrage »,

Pour se décomplexer,

Pour ne plus se vexer

A l’attaque, aux reproches,

Que vous font quelques proches

Et après ces efforts,

Vous serez bien plus forts.

Puis quelle récompense

De trouver sa cadence :

On voit ses vrais amis,

Ceux qui vous sont unis.

Je n'en ai pas des tonnes;

Non, que cela n’étonne!

Les dix doigts de mes mains

Les comptent c’est certain.

Mais s’ils voient que je tombe

Ils sont présent. Dans l’ombre,

Ils vont me soutenir,

Venir me secourir.

Aussi, je suis pareille:

Prête à tendre l’oreille

Pour les aider un peu

Lorsque leur bien je veux

Et qu’ils sont dans la peine.

C’est une grande veine!

L’amitié est ainsi:

Partager ses soucis

Ou bien sa joie profonde,

Juste avec un doux monde.

Poésie écrite le 11 mai 2007

Hier être majorette

C'était bien et c'était chouette.

Aujourd'hui, être twirler*

Fait notre plus grand bonheur.

                    x x x

Aimerais-tu la musique,

La danse et la gymnastique?

Alors viens te joindre à nous

Et nous t'expliquerons tout.

                    x x x

Nous t'apprendrons la cadence,

Surtout la persévérance,

Car pour manier le bâton

De mille et une façons,

                    x x x

Pour sans cesse être meilleure,

Sache que pendant des heures

Il te faudra travailler,

Jamais te décourager.

                    x x x

Or même après une faute

Tu devras la tête haute

Continuer répétitions

Redoubler d'attentions

                    x x x

Sans paraître malheureuse,

Tout en restant gracieuse

En poursuivant ton effort

Montrer l'amour pour ton sport.

                    x x x

Ce n'est pas trop difficile;

Tu deviendras vite agile

Et bientôt tous les degrés

T'auront dit tous leurs secrets.

                    x x x

Lorsqu'alors avec prouesse

Tu auras acquis l'adresse

Ensemble on partagera

Les plaisirs des championnats.

                    x x x

Dès cet instant ta prière

Sera d'être la première.

Comprends bien que cependant

Ce n'est pas très important.

                    x x x

Oh ma foi, tu peux sourire

A ce que je viens de dire!

Vrai pourtant, le principal,

Certes n'étant pas banal,

                    x x x

C'est qu'ainsi la majorette

Tu dois les cœurs mettre en fête

En apportant plein d'émoi.

C'est l'essentiel, oui crois-moi!

*Twirler se prononce Twirleur

J'ai écrit cette poésie en 1988.

Je l'ai dédicacée à ma monitrice de twirling. Pour la remercier de m'avoir appris les différents degrés des mouvements afin que je puisse "monter" une section de Twirling-bâton dans l'association multisports dont je faisais déjà partie et comme j'en avais très envie depuis plusieurs années.

J'aurai tenu la section twirling pendant 4 années. J'ai dû arrêter pour raison de santé, avec tristesse. Des fois, il faut faire un choix et pas forcément celui que l'on souhaiterait.

Une incitation à aller faire une p'tite balade dans le jardin.
Qui a dit: "Bizarre, il pleut toujours en Bretagne!"???
Voici donc ce qui nous montre bien que le printemps approche:

Le Cognassier



Derrière lui, les Grands Euphorbes en fleurs



Le Skimmia du Japon qui entrouvre doucement ses boutons





Le Laurier thym et le Pieris



Le Pieris...
dont les petites clochettes commencent à s'ouvrir



Sur le côté de la maison,
les Hémérocalles commencent à sortir de terre



Passons derrière la maison!

Les Bruyères devant le salon



Toutes fleuries!





Les Crocus, mauves ou jaunes rayés de marron,
tous plus jolis les uns que les autres,
dommage, si éphémères!





Quelques Narcisses en tête à tête



Les Cœurs de Marie (Dicentra) qui pointent le bout de leur nez!



Une Primevère qui ressemble à une petite rose



A tous ceux qui ne connaissent pas encore...
je présente "Madame Grenouille" et ses petits



Juste derrière son dos,
les Sédums "Automn Joy" commencent à monter



Les Giroflées sur le côté de "La boîte jaune" sont emplies de boutons.
Cela promet une belle floraison!



Les Hellébores sont encore magnifiques:
en fleurs depuis trois mois!



D'un peu plus près



Nous allons terminé notre promenade de ce jour
avec ce joli Narcisse...



... afin de laisser "Monsieur Hérisson"
qui commence à se faire très-très se reposer.



Le saviez-vous?

- A six semaines le jeune hérisson possède déjà 2000 piquants. Un adulte, 5000!
- Chaque année, 150 hérissons se font écraser sur les routes.
- En cas de danger, une maman hérisson peut abandonner, voire dévorer, sa portée. Elle tentera uniquement de sauver les plus âgés.
- La durée de vie moyenne du hérisson est de 2 à 3 ans... jusqu'à 8 ans, sans anti-limaces et sans voitures!

L'autre jour je croyais Ma Muse disparue,

Désertant ma maison, mon jardin et ma rue.

Je la trouve aujourd'hui sans même la chercher:

Elle est là, librement, elle vient s'épancher.

                              xxx

Vierges dans mon cahier, les pages restaient blanches.

Il est vrai qu'à l'automne, en délaissant leurs branches,

Les feuilles vont en terre, or l'arbre n'est pas mort.

Pourquoi s'être inquiété vainement de son sort?

                              xxx

Ma compagne si douce à présent revenue

M'inonde d'une joie, hier* encore inconnue.

De mon âme l'archet, la respiration**,

Par sa subtilité, sa fluctuation**,

Voici qu'elle m'inspire un air de bienvenue.

J'ai écrit cette poésie en 1998. Cela fait juste 10 années! Après une petite période pendant laquelle je n'avais pas écrit.

Elle a été publiée dans le bulletin trimestriel "Rythmes Armoricains" N° 82 du 2ème trimestre 2000.

* Hier: dissyllabique ou monosyllabique à volonté, selon le rythme que le poète veut imposer à la phrase. Ici, on glisse rapidement sur hier car c'est le présent et sa nouveauté qui sont importants. Hier n'est là que pour renforcer "à présent" qui précède dans ma poésie.

** Prononcer "respira-ti-on" et "fluctu-a-ti-on" pour avoir le même nombre de pieds que pour les autres vers de la poésie, soit 12 dans ce poème précisément, puisque ceux-ci sont des alexandrins.

Depuis mes huit ans sur la toile
Je croise des fils de couleurs.
Bientôt deux ans qu'une autre toile
M'apporte d'autres grands bonheurs.

Celle du Net quand je dévoile
Ce que font mes doigts un peu fous.
Le soleil, notre chaude étoile,
Bien rire avec mes mots doux.

Depuis des années je jardine
Mais plus que tout j'aime les fleurs:
Je les cultive, les câline,
Pour n'enivrer de leurs splendeurs.

Quelquefois pas brassées entières
Je vous en offre au gai printemps;
Pour illuminer vos chaumières,
Même en hiver de temps en temps.

Depuis longtemps les paysages
De la montagne en plein été
Savent enchanter mes voyages.
Aussi, j'aime à vous les conter.

Enfin, je taquine la Muse.
Pardonnez-moi ce cher travers.
Mais moi et ma plume on s'amuse.
Puissiez-vous appréciez nos vers!

Pour moi c'est une vraie merveille
Que d'échanger tous ces plaisirs.
N'avez-vous votre pareille
Quand vous partagez vos loisirs?

Vrai, je suis toujours étonnée,
Encore emplie d'admiration,
De voir la page colorée
Par vos œuvres et vos créations!

Je vais poursuivre "Au fil des pages"
J'espère encore un petit temps,
En voguant sur mes beaux nuages
Puisqu'il n'y a de contretemps.

Sur mon blog "Mes passions Croisées"
Demain sera comme aujourd'hui:
Les choses seront inchangées,
De mon côté, ça me ravit.

Poésie écrite ce jour, 19 janvier 2008, pour mon 2ème "blog-anniversaire".

Je dédie cette poésie à toutes mes copines brodeuses,
blogeuses pas forcément,
à toutes mes amies jardinières, ou pas,
amoureuses des fleurs, certainement,
voyageuses, sans doute,
poétesses classiques... allez savoir,
qui apprécient ma poésie, je l'espère en tous les cas!

Je dédie aussi bien entendu cette poésie
à tous ceux de la gente masculine,
amoureux des mêmes maux...

Jeune enfant, j'aimais bien avec le sablier
Passer de longs moments jusqu'à faire oublier
Seconde après seconde et sans que je me lasse
Que je jouais alors riant du temps qui passe.

Magiques les instants avant de retourner
La petite merveille et toujours m'étonner
En regardant passer dans son écrin fragile
La poussière de sable aussi douce qu'une huile.

C'était vraiment féerique: au cœur du diabolo
Se formait l'entonnoir vraiment si rigolo
Comme en bas s'amassait sous le petit cratère
La montagne pointue où naissait le mystère.

Il me fallait bien sûr pour user de ce jeu
Promettre d'être sage... En fait ce fut curieux:
Le jour où je compris qu'il servait pour l'œuf coque
L'objet n'eut plus d'attrait n'étant plus équivoque.

Poésie écrite en novembre 1996.
Publiée dans "Rythmes Armoricains" N° 83 du 3ème trimestre 2000.

Une nouvelle année ouvre aujourd'hui sa voile.
Encore, on posera de par dessus la toile
Nos si précieuses croix de toutes les couleurs
Pour livrer nos pensées et partager nos cœurs.

Par le biais de nos fils, animons donc la trame,
Libérons nos envies, les folies de notre âme.
Puis, donnons humblement ce que l'on veut offrir
Et sans mettre un seul frein à notre doux loisir.

Si parfois un nuage au-dessus de nos têtes
S'arrête et obscurcit notre douce planète,
La tempête apaisée, retrouvons le désir
Grâce à nos petits points, chéris par ce loisir.

Ce premier Jour de l'An, pensons aux créatrices,
Disons-leurs grand merci. Sans ces génératrices
Qui perpétuent ainsi la douce tradition
De bien vieilles aïeules sur des générations,

Ne pourrions-nous cueillir, comme on cueille les roses,
De si jolis tableaux, autant de belles choses?
Alors une pensée, c'est le moindre en ce jour
Que de leur accorder, pour montrer notre amour!

Écrit le 14 novembre 2007.

Bé a eu la primeur de ma poésie ce matin: j'ai été très heureuse de la lui adresser par courriel.
Je n'oublie pas, bien entendu, toutes les autres créatrices qui nous donnent de si belles choses et qui nous font rêver à longueur de temps sur notre toile.
Je pense aussi, à tous les merveilleux créateurs. Car si dans ma poésie je ne parle que des "créatrices", vous l'aurez compris, c'était pour la rime! "Messieurs, vous êtes dans mon cœur, tout autant que ces dames."

Merci donc à tous
et
Bonne Année!

Sur terre d'Israël scintille au firmament
Une nouvelle étoile.
Elle glisse en jetant dans le ciel fièrement
Un admirable voile.

Autour de leurs troupeaux, des bergers dans les champs
Perçoivent La Lumière.
Puis une mélodie, en bien merveilleux chants,
Retentit sur la terre.

Tout incite à veiller, à se mettre en chemin,
Si c'était la promesse?
Suivre dès maintenant et avant le matin
 Cette douce caresse.
 
 Bientôt, bergers, moutons, rassemblés dans la nuit,
 Tout entiers à l'écoute,
 Se mettent à marcher: un ange les conduit,
 Guide leur longue route.
 
 Près de Joseph, Marie et l'enfant sur son cœur
 Sont au fond d'une étable.
 Drôle d'abaissement pour ce petit Seigneur!
 De quoi est-il coupable?
 
 Ainsi l'a-t-Il voulu, Notre Père Éternel:
 Pour se faire connaître,
Pas besoin de grandeur! Sachons fêter Noël
 Comme Il voulut paraître.

J'ai écrit cette poésie en 1994. Je l'ai souvent dédicacée pour Noël.

Elle est composée d'alexandrins (vers de 12 pieds) et de demi alexandrins (vers de 6 pieds).
Elle a été plusieurs fois publiée. Entre autres:

- en 1994, dans le bulletin trimestriel "Rythmes Armoricains" N° 60 du 3ème trimestre 1994, de l'association des poètes classiques d'Armorique dont je faisais partie. Celle-ci n'existe plus faute de membres. Dommage!

- en 2001 dans le bulletin paroissial de Dinan et ses environs, "Le Lien".

- en 2001 dans le journal local de Dinan fondé par Mr René Pléven, "Le Petit Bleu".

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Petite attention...

Toutes les poésies que vous trouvez dans la catégorie "Ma poésie classique" sur mon blog, sont écrites de "ma" plume. Je souhaite que celles-ci restent Ma propriété.

Je ne voudrais donc pas les retrouver sur un autre blog ou dans les pages d'un livre sans "m'y retrouver" avec des références qui ne seraient pas les miennes.

Je pense que c'est la moindre des choses.

Cependant, et bien entendu, si mes poésies vous intéressent et que vous désiriez en faire un usage personnel, je vous saurais gré de bien vouloir m'en demander l'autorisation.

Je vous remercie pour votre compréhension.

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Pour vous chères amies brodeuses,
En ce tout début de l'hiver:
Pour vous chères amies blogeuses,
J'ai composé ces quelques vers.

Je vous livre ainsi mon message
Car de l'année ces derniers jours,
Je vous offre ainsi mon présage,
Car d'une année les premiers jours.

Des petites croix à la pelle
Que vous puissiez en recevoir,
De toutes les couleurs, très belles!
Qu'elles soient aussi le devoir

Quotidien sur ces tas d'ouvrages
Que vous aimez tant à nourrir,
Qui sont pour vous les doux naufrages
Dont vous réchappez pour offrir!

Que votre temps, que vos secondes,
Passés à compter sans compter
Soient un seul lot de joies profondes
Partagées par votre bonté!

Amies brodeuses, amies blogeuses,
Je vous souhaite tour à tour,
Une année des plus merveilleuses
Pour chaque instant de chaque jour.

Je vous offre cette poésie en ce premier jour de l'hiver. Je l'ai écrite spécialement pour mes copines brodeuses-blogeuses la semaine passée.
Certaines la connaissaient déjà car je la leur avais glissée dans leur petit cadeau de fin d'année avec ma dédicace.

Admirez la brodeuse assise à sa fenêtre
Qui tire son ouvrage en l'aiguille au tambour!
Elle met tout son cœur, l'intérieur de son être,
Dans ses tout petits points croisés avec amour.

Écrit en 2003

J'ai photographié mon illustration dans un très vieux livre. Je l'ai retravaillée ensuite pour qu'elle soit plus "présentable", nous dirons.