Eternels souvenirs,
Cela devient plus fort qu'un rêve
Que le temps ne peut effacer
Mais auquel on pense sans trêve
Par crainte un jour de l'oublier.
Ainsi souvent je fais revivre
Les moments avec toi si doux
Que tous deux nous passions à vivre
Quand je jouais sur tes genoux.
Et dans mon cœur je t'imagine
Tu es là puis comme autrefois,
Je suis l'enfant tendre et câline
Je me blottis tout contre toi.
J'aimais tant me montrer gentille
Ne souhaitant que tes bonheurs,
Te convaincre petite fille
De ne pas les chercher ailleurs.
Mes douceurs devinrent amères
Lorsque la mort nous sépara.
Heureusement dans mes prières
Tu es toujours présent, Papa.
Poésie écrite en 1987.
Publiée dans Rythmes Armoricains N° 58 du 2ème trimestre 1994.
Photographie du 11 juillet 1953. J'ai 2 ans.
Mon
papa était quelqu'un de très altruiste: toujours prêt à donner de sa
personne et avant même qu'on ne lui demande quoi que soit. Et un
travailleur acharné! Encore, il détestait le mensonge.
Il y a 2 ans, j'écrivais ceci:
" Papa, si tu me vois de là-haut, je dois
te dire que tu me manques toujours autant, et même de plus en plus.Tu
auras tellement été formidable: calme, patient,
attentif à l'éducation de tes enfants.
La seule chose que tu souhaitais,
c'était que l'on se donne la peine de réussir dans tout ce que nous
entreprenions de faire. Toujours aller jusqu'au bout des choses en
faisant du mieux que l'on pouvait!
Et tu nous disais: "avant d'être exigeant avec les autres, il faut déjà l'être avec soi-même."
C'est
certainement pour cela que je suis devenue une perfectionniste mais qui
essaie toujours d'accepter les défauts des autres. Une personne encore
qui n'oublie pas ses propres défauts, mais qui s'efforce de pardonner
les faiblesses de son prochain.
On me dit souvent que j'ai les mêmes traits de caractère que toi. Comme je le voudrais!
Pour tout ce que tu as été et représentes encore pour moi,
merci Papa!"