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Au gré du temps...

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16 décembre 2008

Viens avec moi sur la dune,

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Viens avec moi sur la dune
Pour rêver dessous la lune
Juste après que le soleil
Disparaisse dans le ciel.

Admirons le crépuscule;
Nous sommes si minuscules
Devant le grand océan
Qui vers l'infini s'étend.

Écoutons le doux murmure
Du vent sur la mer si pure
Pour qu'il nous berce à son bruit
Tout au long de cette nuit

Doucement déjà qui tombe
Comme le bonheur nous comble.
Viens te serrer dans mes bras,
Fermons les yeux et tout bas

Rapprochons-nous sur la dune;
Aux clairs rayons de la lune
Unissons-nous tous les deux
Laissons-nous aller un peu.

Le sable pour couverture,
Quelle est belle l'aventure!
Nos deux cœurs sont si heureux
En ce moment merveilleux.

Garde ta main dans la mienne:
Tu es mien et je suis tienne.
Profitons du doux moment
Comme le font les amants.

Reste avec moi sur la dune!
Disons: "Au-revoir"la lune!"
Juste avant que le soleil
N'apparaisse dans le ciel.

Écrit le 25 novembre 2005.

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Photos prises à St Jacut, dans les Côtes d'Armor.

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15 décembre 2008

J'écris quand d'autres crient,

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Lorsque se brûle en moi le trop plein de mes maux
Je choisis le papier, le gratte avec mes mots
Pour y poser mes bleus, les bosses de mon âme:
Je ravive ma joie quand je joue de ma flamme.

Après m'être vidée par dessus mon cahier
Je me sens beaucoup mieux. Je peux réconcilier
Mon corps avec la vie et reprendre ma route,
Plus calme et plus légère en oubliant le doute

Qui me rongeait vraiment l'instant d'avant le temps
Où je ne pouvais plus vivre alors le présent.
Combien je les bénis ces moments d'écritures
Qui me sortent souvent des pires aventures!

Les chemins de ma plume et de tous mes écrits
M'apaisent en silence, étouffent bien des cris.
Quand certains hurlent fort pour demander secours
Mon écriture à moi me guérira toujours.

Écrit en 2005.

Je n'aime pas me plaindre. Alors, par le biais de ma plume, avec "ma" poésie classique, j'arrive à me sauver souvent des moments difficiles de ma vie.
J'avais écrit ces mots les jours qui ont suivi une deuxième opération que je venais de subir, à quinze jours d'intervalle de la première et qui était pour moi une énième opération...

13 décembre 2008

Dix-huit années...

Poesie_13_12_08

Dix huit années de mariage...
Dix huit ans, la majorité!*
Dix huit ans, c'est encore l'âge
Que j'avais quand je t'épousai.

Dix huit années de mariage,
Comme vite elles ont passé!
Vrai nous connûmes des orages;
Nous avons su leur résister.

Dix huit années de mariage,
Si nous voulions les résumer,
Il faudrait des milliers de pages,
Beaucoup d'encre pour les noter.

Dix huit années de mariage,
S'il fallait les recommencer,
J'en referais, oui le partage
Avec toi pour les traverser.

Dix huit années de mariage,
Mais ne parlons plus du passé;
Poursuivons notre beau voyage:
Nous devons l'avenir penser.

Dix huit années de mariage,
Je fais donc le vœu d'en passer
Autant et même davantage
En te sachant à mes côtés.

J'ai tellement à te donner.

Ta femme, le 13 décembre 1987.

Voici ce que j'avais écrit pour mon mari, il y a de cela très exactement 21 ans, pour lui offrir à l'occasion de nos 18 années de mariage. Nous n'étions pas superstitieux pour nous marier un 13! Cela nous aura sans doute porté chance puisque nous fêtons aujourd'hui nos 39 années de vie ensemble...

*La majorité est à 18 ans
depuis juillet 1974. Lorsque nous nous sommes mariés celle-ci était à 21 ans. C'est le Président, Valéry Giscard d'Estaing qui l'avait avancée de 3 ans, au début de son septennat.

29 novembre 2008

Voici le temps de l'Avent!

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Et voici que décembre arrive en nos chaumières!
Déjà chacun s'active à placer ses lumières
Comme dans nos chez nous, l'arbre traditionnel
Revêt ses ornements aux couleurs de Noël.

Pour ce temps de l'Avent, noblement suspendue,
La couronne à la porte annonce "Bienvenue!".
Les fenêtres parées de bien jolis décors
Scintillent dans la nuit, parfois, jusqu'au dehors.

Les flammes des bougies durant quatre semaines
Le soir sublimeront le cœur de nos domaines.
D'aucuns n'oublieront pas que la fête à venir
Ne doit nous écarter d'un lointain souvenir:

Ils prédisposeront la symbolique crèche
Dans leur compte à rebours... Enfin, l'on se dépêche
Car est venu le temps de choisir ses cadeaux,
Ou de les fabriquer, mais alors, tous très beaux!

Conçoit-Il le Bon Dieu toute notre impatience
Au solstice d'hiver? Est si loin l'innocence
De cet Enfant Divin qu'Il aura engendré
Pour nous, dessus la terre, et plus trop vénéré!

Dans l'amour et la paix cette année qu'on s'arrête
Un peu pour méditer: repensons notre fête!
La joie de sa naissance, en vrai, nous comblera.
Aussi, d'abord pour Lui, nos plus beaux apparats.

Écrit la dernière semaine de novembre 2008.

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Cette année, si nous voulions nous arrêter en ce premier dimanche de l'Avent qui commence...
L'Avent, ce temps fait de quatre semaines, et pour se préparer à fêter l'anniversaire de la naissance du Christ, et pour se préparer à Sa venue
parmi les hommes sur la terre.

Surtout que le premier jour de l'Avent 2008 tombe juste le jour de la Saint André! Il va donc durer 27 jours...

L'Avent sur le Net, entre autres, ICI .

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25 novembre 2008

Sylvie,

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C'est la fête aujourd'hui, c'est ton anniversaire.
Tu es presqu'une femme or tu n'as que seize ans.
Je te dis mon amour. Dans le cœur d'une mère
L'oubli ne peut jamais recouvrir ses enfants.

Sylvie, emporte-moi vers les terres lointaines
Où germent les années qui sont ton avenir.
Même lorsque parfois tu m'as fait de la peine
Que chaque jour passé reste un doux souvenir

Car tout au fond de moi, c'est en toi que j'espère:
S'effacent à jamais les instants de tourments
Ne laissant que les joies que tu sus tant me faire.
Est-il un port plus sûr que le cœur des mamans?

Écrit le 25 juillet 1986
pour ma fille aînée Sylvie, et offert le même jour, pour ses 16 ans.

La sainte Sylvie est le 5 novembre. Ma fille se prénomme Sylvie parce que j'aimais beaucoup...Sylvie Vartan!
Je suis de l'époque des "Yé-yé"!

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17 novembre 2008

L'assistante maternelle,

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Toujours de bonne humeur, débordant de tendresse,
Je sais être joyeuse et pleine d'allégresse
Quand je dois accueillir comme tant de "nounous"
Les tout petits bambins, ces hôtes de chez nous.

Surnommée à leur gout, "tata", parfois "mamie",
De multiples façons je deviens leur amie.
Que l'un se nomme Oscar ou l'autre Pierre, Arthur...
Qu'il soit comme une image ou qu'il se montre dur,

Je n'ai qu'un seul souci: chaque petite enfance
Doit s'emplir de plaisirs doux comme une romance,
Que les premiers émois des petits soient ourlés
De mille et un bonheurs à jamais constellés.

Surtout, je suis ravie, en toute circonstance
Où pétillent leurs yeux emplis de connivence
D'un gamin qui le soir, en agitant la main,
Après un doux baiser me murmure:"A demain!".

Écrit en janvier 1998.

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Je suis assistante maternelle par choix depuis plus de 35 ans et pour exercer ce métier qui me passionne. Je dois avouer que j'aurais beaucoup aimer devenir puéricultrice mais des circonstances dans ma vie en ont décidé autrement.

Il ne me reste que trois années avant la retraite... Je sais déjà que les tout petits me manqueront.

Je dédie cette poésie à toutes les assistantes maternelles et plus particulièrement à Nadette et Véronique.

15 novembre 2008

Pour toi, Maman,

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Nous deux, et puis tes mains qui serrent mes épaules...
Ta joue contre ma joue qui se cherchent, se frôlent...
Ô mon Dieu, que c'est bon cette caresse-là!
Je voudrais qu'elle dure et ne finisse pas.

Et puis ces doux baisers que l'on se donne et pose
Tendrement tour à tour, encore, à l'overdose.
C'est tellement sublime et d'autant merveilleux
Que nous savons qu'un jour cet atout si heureux

Est fait pour disparaître! Or, avant qu'il ne blesse
Celle dont le destin choisira qu'elle reste
Seule en dessus la terre, vivons la belle union

Que nous offre le temps. Vrai, que l'on en profite.
Il passe si souvent toujours beaucoup trop vite.
Pour vivre notre amour, ne perdons d'occasion!

Écrit le 13 novembre à 15 heures.


Je vais rendre visite à ma maman dans sa maison de retraite chaque jeudi en principe. Il y a de cela juste trois semaines, comme je m'approchais d'elle pour lui dire au-revoir, elle m'a prise par les épaules , m'a
alors serrée très-très fort pour m'embrasser. Nous venions d'avoir une forte et belle discussion ensemble quelques minutes plus tôt. Mais son geste était si subit que j'en ai été très émue. Je me suis dit: "S'il pouvait se prolonger un peu plus longtemps!" C'était si bon!

Depuis ce jour, je repense souvent à cette douce et chaude caresse partagée avec maman et si bien intentionnée de sa part. J'ai voulu par ce petit sonnet immortaliser cet instant merveilleux et quelque peu magique.

Elle n'a pas l'occasion comme d'autres résidents de cette Maison, de recevoir du courrier, je vais donc lui adresser ma poésie via La Poste pour lui faire... une petite surprise.

14 novembre 2008

Ce qu'un arbre peut dire,

Ce qu'un arbre peut cacher,

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Il est un arbre immense au cœur de la forêt.
Combien d'amours courtois aura-t-il pu surprendre?
S'il voulait nous conter et livrer ce secret
Il pourrait c'est certain beaucoup nous en apprendre.

Son écorce marquée le fait un fort témoin.
Oui combien d'amoureux abrités sous ses branches
L'auront griffé ainsi sur un tout petit coin,
D'une lame d'acier, par un de ces dimanches.

Souvent jusqu'à la sève, y écorchant sa peau,
Tandis qu'ils se gravaient chacun leur initiale
Car les tendres amants, dans leur rêve si beau,
Ne trouvent jamais mieux, ni plus originale,

La façon de signer pour la postérité
Le souvenir sacré de l'instant fantastique
Qu'ils auront partagé, bien sûr, dans le secret.
Vrai, toute découverte aurait été tragique!

L'arbre connaît aussi parfois sans le vouloir
Sinon une blessure, une terrible empreinte:
Un chasseur trop pressé qui croyait fort bien voir
Lui fait une blessure et son sang alors suinte.

Bien au-delà de tout, plus sombres souvenirs!
Ce pourrait que ce soit le soldat dans sa guerre
Qu'aura touché son tronc ne pouvant que trahir.
L'arbre ne dira mot, tout comme l'adversaire.

De ses tristes moments dont il aura souffert
A ces furtifs amours livrés sous sa cachette,
A d'aucuns dévoiler! Comme il peut être fier!
Tout il recèlera de son histoire secrète.


Écrit en 2007.


J'ai particulièrement apprécié un article dans le Paris Match du 9 au 15 octobre 2008, le N° 3099: "Quand les arbres se souviennent". Un reportage magnifique par PPDA agrémenté des belles photos de Richard Melloul sur vraiment
de très vieux arbres.
Je me suis alors rappelée cette poésie que j'avais écrite il y a quelques temps et qui reflète entre autres ce dont à quoi il est fait référence dans ledit article.

Les arbres qui sont cités entre autres, avec droit à l'image:

- L'olivier de Gethsémani à Jérusalem.

- Le vétéran parisien

- Le tilleul de Jeanne d'Arc avec sa légende.

- Le roi des chênes à Allouville-Bellefosse en Normandie.

Aussi, deux qui rappellent de plus tristes souvenirs:

- L'arbre d'Auschwitz juste à l'entrée du camp.

- Le marronnier de Anne Frank, le vrai que l'on peut voir virtuellement ICI et qui a failli être abattu, failli seulement, car beaucoup de personnes étant contre, se sont mobilisées, via le Net entre autres. Il est donc en sursis pour quelques années de plus. L'interactif que vous pouvez aller voir ICI. Cela vaut le détour d'un côté comme de l'autre.

Et si vous n'avez pas encore lu ma trilogie" sur "mon arbre à moi",

clic-clic sur l'arbre ci-dessous...

Merci!

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13 novembre 2008

Je vis sur un nuage...

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gif_poesie_Un_seul_peut_nous_juger_11_05_07

J'ai construit ma maison sur un petit nuage.
Je conçois, pas prudent. Forcément, pas très sage!
Il me plait de rêver, m'en aller où je peux.
Le vent tout seul me mène à son gré, comme il veut.

Il me connaît si bien, oui depuis ma naissance,
Qu'il me transporte ainsi tout à ma convenance.
Je m'en remets à lui et me laisse porter.
C'est si bon dans la vie d'avoir un doux allié!

Ferait-il une erreur des fois lorsqu'il s'emporte
Traversant ça et là quelqu'orage? Oh, qu'importe!
Nous savons pardonner, nous sommes trop unis.
Et nous le resterons, comme sont deux bons amis!

Écrit le 13 novembre 2008.

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12 novembre 2008

Pour un petit poème...

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Il arrive souvent qu'il franchisse la porte
Puis s'installe chez moi en siégeant comme un roi.
Pour moi plus rien ne compte, il acquiert tous les droits
Sans même être invité mais après tout qu'importe!

Je ne sens tellement bien en sa compagnie:
Son infinie douceur dissipe tous mes maux,
Sa chaleur m'enveloppe et je joue de ses mots.
Il magnifie l'instant, tue la monotonie.

Rien d'autres mieux que lui pour que ma vie s'anime,
Que s'apaise mon cœur. Mais je suis magnanime
Avec celui qui rien de mon ami charmeur

Ne veut voir les effets ou bien comprendre même
Combien son univers me met de bonne humeur,
Pourquoi tant de passion pour un petit poème.

Sonnet écrit les 2 et 3 avril 2002.

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