En ces doux premiers jours de notre gai printemps
Que cet article* est frais et ô combien charmant!
Mon être est enchanté par ses couleurs si douces
Qui ravivent mes sens, de joie les éclaboussent.
J'aime toujours "chez toi" flâner paisiblement,
Savourer tes billets: ils égayent mon temps.
J'en voudrais plus encore. Oui, vraiment, tu m'enivres!
Cette féminité que ce jour tu nous livres
Elle me ravit l'âme, et l'esprit, et le coeur.
Je m'en délecte autant l'abeille dans la fleur.
En retour je m'en vais tirer de ma sacoche
Ce que moi je chéris, vénère, et à souhait.
Lors, pour te remercier, je t'offre ce sonnet,
En l'instant composé, sorti de ma caboche.
Comme chaque mercredi... hier à la maison... ma petite-fille Marine !
Un temps magnifique... qui aurait pu l'inciter à aller jouer dehors !
Un temps magnifique... qui aurait pu m'inciter à me promener dans les allées du jardin...
pour y admirer les nouvelles fleurs !
Mais... " chose promise, chose due ! "
Je lui avais dit que le prochain mercredi où elle viendrait... si je n'avais pas à travailler en plus... je l'emmènerais visiter le Musée 39-45 ... qui se trouve à 3 minutes à pieds de la maison.
Je suis certaine que vous l'aviez deviné ;-))
Juste le temps de cliquer sur trois fleurs en descendant les marches du perron !
Ben, oui, je ne changerai jamais !
" Alors, Mamie, tu viens ? allez ! "
- " Oui-oui, j'arrive! "
Belle visite ! Musée très intéressant !
Je le conçois... un peu longuet pour une petite fille de 10 ans ! Donc, je n'ai pas tout vu, tout lu.
Mais j'y reviendrai dans deux semaines car je dois cette fois, y emmener mes deux autres petites-filles... qui seront "chez Mamie" pour huit jours.
Sorties du musée, Marine va courir dehors avec les chiens du propriétaire des lieux...
Moi, je discute avec ce monsieur qui me connait bien.
Il est ambulancier et il m'a déjà plusieurs fois conduite à droite ou à gauche...
Marine revient... Elle furète un peu partout dans l'entrée du musée et puis...
"Oh, tu as vu Mamie ? !
- Oh, ben ça alors !
- Tu as vu, ça plairait bien aux cousines !
- Ah, bon !" ( sic ! )
Parce que moi, je ne voyais qu'une seule et unique chose...
ÇA!
Et je commençais àtrop bien LA regarder ! " Oh, c'était à mes filles ! Elles mettaient des fèves dedans ! Chacune leur collection ! "
Marine : " Mais c'est pas ÇÀ que je voulais te dire ! C'est toutes les bouteilles de collection de parfum ! "
- Ah oui, tiens, je comprends mieux ! Je n'avais pas vu Marine ! Mais depuis le temps que je cherchais ÇÀ, moi ! "
Et le monsieur d'ajouter:
" Il y en a deux casiers. Un grand et un plus petit. Pourquoi ? Vous seriez intéressée ! Ils sont à vendre ! "
Marchandage du prix un peu... Normal! Et j'ai réussi à l'avoir pour bien moins cher qu'il était étiqueté.
Alors, cette matinée, encore, cette après-midi : ponçage au papier de verre, nettoyage. Aspiration de la poussière sur le fond des petites cases.
Vous avez vu sur l'image précédente la petite bouteille d'huile ? C'est celle qui est toujours sur la table de la cuisine ! Et c'est cette même huile qui m'a servie pour donner... la touche finale à...
" MA " casse d'imprimeur !
De la simple huile d'olive ! " Et maintenant ? "
J'ai mal aux doigts: les bouts m'en chauffent encore !
J'ai mal aux bras d'avoir frotté.
Et bien oui ! Quand même, quatre ( 4 ) heures de temps ! + une ( 1 ) heure encore pour les coups de pinceau !
Anne les petites croix nous les avait généreusement offert. Il y a déjà 4
ans ! C'est fou comme le temps passe vite !
Je ne vais sélectionner que ceux qui auront une signification plus particulière pour moi.
Je vais y placer bien sûr un alphabet ! Je sais déjà lequel !
Et puis tous les chiffres !
Et même la ponctuation !
Vous verrez tout cela bientôt...
Peut-être ! Même pas certain d'abord ! Seulement si vous êtes sages !
Mon fil sera un DMC... rouge . Forcément !
Je dirai pour terminer: ma petite-fille qui n'avait pas tout compris sur l'instant... est aujourd'hui très fière d'elle !
" C'est grâce à moi, si tu as " TA " casse d'imprimeur ! "
Et moi de lui répondre :
" C'est aussi grâce à notre visite au musée ! Et dire que je cherchais une casse d'imprimeur depuis plusieurs années... alors qu'il s'en trouvait deux, et à trois ( 3 ) minutes seulement de chez moi et depuis... un temps fou ! "
***************** " Ça en fait un moment qu'elles sont là ! " m'a dit hier le monsieur. *****************
Au fait, si cela en intéresse une parmi vous qui me lisez : " Il en reste une donc, juste un peu plus petite que la mienne... ;-)) Oui-oui ! Vous pouvez me contacter... et alors nous aviserons ensemble ! "
;-)))
Oui, tiens, c'est marrant ! Mais... en rentrant à la maison... je n'ai pas pu m'en empêcher...
Et puis encore une autre !
Mounoum !
Il n'avait pas bouger d'un poil : dodo sur le lit depuis notre départ !
Cette fois, c'est bien vrai ! Je vais délaisser un peu mon blog. Disons au moins deux, voire trois semaines !
Non, non, c'est vraiment vrai de vrai !
Dites, je vous ai gâtées ces derniers jours !
Maintenant... il faut que je bosse !
Mais ne pleurez pas...
Et puis, si je ne suis que " chez moi "... je n'ai plus le temps d'aller... " chez vous " !
Allez, je vais vous faire un petit cadeau avant de vous laisser!
"Chantal, je sais que tu aimes
beaucoup les fleurs de magnolia. Alors... pour toi aujourd'hui !":
Un petit peu tout de même pour nos bonnes copines
:
Et puis, comme nous ne sommes pas avares, pour tous ceux qui passeront par ici et qui apprécient ce bel arbre :
*
Ce magnolia de trouve devant l'église St Malo de ma ville.
Pour la petite histoire
Il y eut une très forte tempête le soir du 10 aout 1969. Impossible que j'oublie la date! C'était le jour de mes fiançailles avec celui est toujours mon mari.
Ce magnifique magnolia en avait été déraciné. Une trop forte rafale de vent. C'est dire la grosse tempête!
Le maire de la ville à l'époque avait décrété:
"Il est trop joli cet arbre! Il ne doit pas mourir!"
Ainsi, l'arbre fut redressé, replanté, maintenu en terre par des tendeurs sur trois de ses côtés. Cela pendant plusieurs années durant.
Mais, au printemps suivant il redonnait déjà une parfaite floraison.
Le maire, tout content, avait fait placer une petite pancarte en bois, juste au pied de l'arbre et sur laquelle on pouvait lire:
"Il ne faut jamais désespérer."
Ce maire est décédé depuis. "Son" arbre est toujours debout!
La petite pancarte a disparu elle aussi depuis fort longtemps.
L'histoire de ce magnolia reste, quant à elle, bien gravée dans le coeur des personnes qui ont connu son histoire.
Et les habitants de la ville aime à raconter cette histoire véridique car pas du tout une légende, comme pourtant certains habitants le croient.
* J'ai pris mes photographies vendredi 3 avril. Cette année 2010, le magnolia a presque un mois de retard dans sa floraison par rapport à l'année passée.
Le chef est parti se coucher avec son journal il y a un bon quart d'heure… Il est sûrement en train de tomber dans les bras de Morphée car je
l’entends déjà respirer d'un demi-sommeil : la porte de notre chambre est restée entr’ouverte. Il faut dire que le chef doit être bien fatigué de son weekend !
Au cas où vous ne l'auriez compris, il n'est pas 9 heures 20 de la matinée.
Il est 9 heures 20… de la
soirée !
Moi, j'ai décidé de rester dans le séjour. Sa porte est grande ouverte sur le
couloir.
J’aime
ainsi me retrouver le
soir pour veiller, seule dans la maison, après l'agitation du jour. Souvent jusque près de minuit, voire plus tard dans la nuit.
Pour lors donc, je
suis dans le canapé, le dos bien calé dessus mon coussin en patchwork. En fait, mon coussin est un vieil oreiller
qui maintient bien comme il faut
celui qui sait tellement et tant me faire souffrir : mon dos ! Et depuis
quelques semaines,
je dois avouer qu’il travaille beaucoup sur sa peine qu’il m’inflige à
supporter. Mais, bon, c’est comme ça par moment, alors, je fais
avec, comme on pourrait dire !
J'ai les jambes allongées sur un deuxième petit coussin posé dessus la table du salon. Je me sens bien!
Mounoum le chat dort dans son fauteuil soit juste à côté de moi... Il a l'air de se sentir bien lui aussi...
Entre
mes mains file de la laine d'un vert très, très pâle. Je termine aux aiguilles
le deuxième d’une paire de petits bottons pour un nouveau-né, un petit garçon normalement, dont la naissance est prévue dans deux semaines.
Je
compte mes mailles, très attentive sur mon ouvrage, car je suis arrivée aux
diminutions pour la semelle.
Malgré une grande vigilance pour ne pas me tromper, un plein d’idées fusent dans ma tête et
fait que mon esprit vagabonde…
Je
repense à cet après midi...
Assise juste en face de moi, mon aînée, Sylvie, tirait
l’aiguille. Elle brodait ses dernières petites croix de la lettre « E ».
Elle convoite quatre petits
tableaux aux petits points de croix comptés qu’elle posera sur le mur devant le lit pour faire « R » « E » « V » « E »...
« Et
voilà , j'ai terminé mon « E » ! », lança-t-elle tout d'un coup.
J’aurais pu lui dire : « Le premier « E » ou le deuxième « E » ? ».
Pour plaisanter, bien entendu, puisque je savais que c’était sa deuxième lettre qu’elle brodait. J’avais entendu parler du
« R » précédemment. Mais ce « E », interchangeable pourrait bien devenir le dernier de son « REV E », non ?
Je
repense à ma petite-fille Anaëlle...
Je revoie notre partie de boules
miniatures que nous avons jouée ensemble. Oui, juste nous deux, après le repas de ce lundi midi.
Comme j’aurais eu
envie de me reposer après manger dans mon coin de canapé et prendre mon tricot ! Mais
je lui avais promis que nous jouerions dans les allées du jardin toutes les deux, s’il faisait beau dehors. Et il faisait un temps superbe ! Alors, bien
que mon dos me fasse fort mal, mais rien que pour lui apporter du plaisir, malgré tout, je lui avais
accordé notre partie.
« Tu me ramasses mes boules, Anaëlle ? ».
« D’accord Mamie! », m’avait-elle répondu.
C'est ce qu’elle fit ! Bien sûr... au
tout début du jeu !
Son plaisir de jouer, mais surtout de gagner au cours de la partie, et celui-ci devenant de plus en plus fort, elle en avait oublié
ma faiblesse...
Pourtant je ne l'avais laissé que jouer. Tant pis! Et, tant mieux si elle ne pensait plus
du tout à plus fragile et moins agile qu'elle ! Le principal étant qu’elle soit
heureuse de ne que jouer!
Sauf que je la laissai que jouer et pas rien que gagner! Parce que là, en l'occurrence, je gagnais! De peu, oui mais en définitif, j'ai gagné la partie!
( Je ne laisse jamais gagner mes petites-filles. Par principe! Si l'une d'entre-elles gagne au jeu contre moi, c'est qu'elle l'a amplement mérité et elle ne peut alors qu'en être très fière. Ce peut aussi être la chance qui tourne... Elles le savent et elles ont toujours accepté les, mes, enfin... ces règles qui sont devenues les nôtres. )
Je repense à la joie de Marine le dimanche midi…
Nous enlevions toutes les deux le nid de Pâques de sa boite
et nous le posons délicatement sur le plat à gâteau.
Je lui dis alors : « Ce soir, avec
Maman, Papa, tu manges aussi chez Mamie et Papy, et en plus... avec tes deux grandes cousines... ».
- « Quoi, « les cousines » sont
là ce soir ! Elles arrivent cet après-midi ! ».
Et la voilà de courir vers la salle à
manger, où ses parents et Papy attendaient impatiemment le dessert : « Maman,
Papa, vous saviez que « les cousines » seront là ce soir ?
- Mais oui, Marine !
- Oh, et personne ne me l’avait dit !
Qu'est-ce que c’est chouette ça, alors ! ».
Comme elle était alors heureuse !
Je
repense aussi à Amélie et Anaëlle, « les grandes cousines »...
En ce lundi matin, nous commencions la confection du gâteau… Enfin, je préparais et elles léchaient la pâte dans le bol mélangeur tout en chipant des petits morceaux de pommes avant coupées…
« Huumm ! Il va
être bon ton gâteau Mamie ! ».
Ah, quelles chipies !
Bon,
elles l'avaient bien mérité leur participation un peu spéciale. Et bien oui,
car au moment de mettre mes œufs dans la pâte :
« Oh ben mince,
les filles, il n’y a plus un seul œuf dans le buffet ! Comment on va
faire ? »
Et
elles étaient alors parties toutes les deux au magasin le plus proche pour m’en
acheter une demi-douzaine, et sans rechigner le moindrement. Faute de quoi, il était vrai, si pas d'œufs, pas de dessert fait maison pour le
midi ! Et elles savaient que j’avais bien mal au genou gauche et que je ne pouvais plus marcher beaucoup…
Ah, quelle prévenance quand même
de la part de ces petites-filles pour leur Mamie !
Je
leur ai donné à chacune deux euros pour leur peine. Ça le valait bien ! Tant pis si mes œufs allaient me coûter alors un peu plus cher !
Je
repense ainsi à tout plein de choses
déroulées au cours de ces deux jours...
Je
me dis aussi que j’ai bien de la chance.
Même si j’ai quelques
douleurs à droite et à gauche sur mon squelette, je possède une grande
richesse: celle d’avoir avec mon homme, ma petite famille réunie auprès de moi à chaque grande fête de l'année.
Oui, c'est vrai qu'il avait manqué cette année en ces Fêtes de Pâques, et pour la première fois chez nous, notre petite Marie,
soit notre dernière fille, avec son homme à elle, et notre petite-fille, la dernière, leur petite à eux deux. Elle nous avait
tout de même téléphoné le dimanche soir de chez les autres grands-parents de la petite Julie, la plus
boudettede la famille, puisque la plus petite aujourd'hui dans la famille. Marie nous avait dit ainsi qu’ils venaient
tous les trois d’ici deux weekends. Ce qui m’avait rendue bien joyeuse car
depuis la troisième semaine de février, elle devait avoir bien changée, la
« petite » puce à « sa » MamieNic!!!
C’est alors que j’en termine avec mes bottons...
Je
ne sens pas encore le sommeil venir.
Je ne
peux donc pas déjà aller me coucher!
Je
décide de commencer la brassière assortie à la paire de bottons...
Mon
catalogue…
La
lecture du modèle choisi…
Le montage des mailles …
C’est parti !
Et se poursuit la pérégrination de mes pensées...
Je
repense à la discussion de mes deux grandes le dimanche après manger...
Elles s’apprêtent à partir faire pendant une semaine à la fin du mois, leur Chemin de Compostelle. Le R E V E
de l'aînée !
Leur conversation allait donc bon train pour leurs tout derniers
préparatifs…
Je
repense à toutes les franches rigolades entre tous pendant le repas du midi et de celui
du soir…
Je
repense enfin et surtout à notre petite causerie au cours du repas du dimanche soir.
Parmi « les trois cousines », nous
avons deux petites-filles chez nous qui sont toujours pressées de
savoir ce qui va se passer « après ».
Ainsi,
elles auront mangé deux fois plus vite que tout le monde et nous demanderont de suite : « Et après? ». Comme nous n'en serons, nous autres, qu’à la moitié de ce nous avions dans notre assiette.
Pour garder les bonnes habitudes, ou par principe, nous
n'y avons pas échappé en ce dimanche soir de Pâques.
Mais cette fois, le Papy a répondu à celle qui a lancé cela la première dimanche : « Mais n’essaie donc pas
de savoir toujours ce qui va se passer « après »!
Et
moi, d’ajouter :
« Mais oui! Vis « maintenant » !
Pourquoi rechercher toujours « après » ? Vis le bonheur présent ! Ne vas pas le chercher « à plus
tard » ! Vis le, oui , et « au moment » où il se donne ! ».
Je
ne sais pas si elle aura compris ce que nous avons voulu lui faire
comprendre, nous, son Papy et sa Mamie.
Peut-être ? Peut-être pas ?
Ni, si nos remarques auront servi à sa cousine, aussi pressée!
Mais quoi ?...
Voici que nous sommes déjà mardi du 6 avril 2010 !
La
grande aiguille de l’horloge a fait 3 tours.
Elle est sur le 10.
Et la petite est sur le 12.
Que la maison est calme et
silencieuse!
Rien à voir par rapport à hier et à ces deux jours passés !
Le chef doit être maintenant dans les bras
de Morphée depuis au moins déjà trois bonnes heures... Je l’entends respirer et même de temps en temps respirer très fort... depuis la porte de notre chambre restée entr’ouverte.
Il
est présentement minuit, passé de 10 minutes.
Je commence à m'endormir...
Il est temps que j’aille à mon
tour rejoindre le lit…
Tout
cela pour dire que moi, hier au soir, je le vivais mon bonheur présent.
Pas
besoin de le chercher plus loin, ou ailleurs.
Il était présent,
là et bien dans mon
cœur !
Je ne recherchais pas l'
« après » .
Car moi,
j'aime plus à me remémorer celui que j'ai déjà vécu.
Les petits lapins écoutent avec attention l'histoire que leur conte leur maman...
Mounoum, le chat de la maison est tout près d'eux...
"Qu'est-ce qu'ils sont bruyants ces animaux! Je préfère aller au calme, un peu plus loin."pense-t-il.
Et Mounoum s'en va!
"Oh, se dit Benjamin*, le plus jeune des lapins, qui c'est celui-là? Où s'en va-t-il comme ça? Si je le suivais... pendant que maman ne fait pas attention à moi..."
"Tiens, bonjour toi!lui dit Mounoum. Tu ne restes pas avec les tiens? Tu sais que j'ai envie d'être un peu tranquille!"
"Oh bon! rétorque le petit lapin. Je vais te laisser tout seul. Je m'en vais voir ailleurs... Là où j'espère y rencontrer quelqu'un de plus aimable que toi!"
Un peu plus loin, près des cœurs de Marie, se trouve une belle jardinière...
... avec qui Benjamin sympathise très vite!
Pendant ce temps, les autres petits lapins et leur maman se promènent eux aussi de leur côté...
Ils font même de bien belles et bonnes découvertes!
"Vous avez vu tous ces œufs!" dit maman lapin à ses petits.
Les petits lapins sont tellement contents qu'ils font un peu les fous.
Ils trouvent même un petit copain!
Alors, ils s'amusent et jouent à cache-cache avec lui...
Subitement, maman lapin s'inquiète:
"Mais où est passé Benjamin? Benjamin? Benjamin? Ah, celui-là, il n'en fera toujours qu'à sa tête! Ah te voilà! Mais où donc étais-tu passé?
- J'ai suivi le chat mais il ne voulait pas de moi. Alors je suis allé voir plus loin, où là... j'ai rencontré une belle jardinière! Et nous avons papoté ensemble...
- Ah, ah, ah! se mettent à rire ses frères. On - ne - te - croit - pas ! Par contre, nous, nous avons rencontré un joli lapin. Et il est devenu notre copain. Et nous avons même joué à cache-cache avec lui! Et puis, nous avons trouvé plein d'œufs partout dans le jardin! Tu - n'as - pas - vu - tout - ça! Et - c'est - bien - fait - e - !
Maman lapin se fâche:
-Allez, allez! Les enfants! Du calme! Il se fait tard, rentrons au terrier!"
C'est ainsi que le jardin retrouva toute sa tranquillité...
Photos du jardin, le 5 avril 2007. Celle en bas de l'article, le 29 mars 2010.
Benjamin est un petit lapin de Pâques que ma petite-fille avait fait en 2006 à son école. Elle me l'avait généreusement offert. Je le garde précieusement.