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Comme promis hier
voici la suite en images de ma visite au Salon de L'AEF 2012.
Juste avant,
une adresse où sont notées toutes les expositions du Salon.
En un mot...
*^* CLIC *^*
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Encore un peu de patch,
c'est tellement beau!
Surtout cet ouvrage:
Drôlement impressionnant!
Mais difficile à photographier tant il est grand,
l'allée où il est exposé si petite.
Ce qui fait que nous ne pouvions le photographier que de biais.
Voici une idée de sa grandeur avec quelques personnes devant,
en train d'admirer sans nul doute ses détails.
Quelques autres petits patchs mais tout de même bien jolis.
Je suis désolée car je n'ai pas noté les réalisatrices (réalisateurs) de ces trois derniers,
pas plus du grand.
Si je retrouve sur d'autres sites, je le noterai.
Vous en trouverez, j'en suis certaine, ailleurs, sur des blogs.
Cette exposition était magnifique.
Je ne fais pas de patchwork moi-même.
L'envie de me mettre à ce travail manuel ne me manque pas,
surtout vu tous les bouts de chiffons que j'ai en stock...
Seulement, j'ai déjà assez de mal à tenir à jour mes broderies,
mon tricot et ma couture ces temps-ci.
Bref,
on peut toujours rêver en regardant les ouvrages des autres!
Moi, mes yeux se sont régalés cette année au Salon.
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J'ai aussi trouvé ces broderies très jolies.
Elles sont réalisées par l’École de broderie d'Art de Pascal Jaouen .
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Côté de gilet encadré
Avec sa petite poche au-dessous!
- détail du bas de gilet -
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Je suis passée bien entendu,
du côté des petits points comptés.
Mais alors là,
tout juste si je ne me suis fait taper sur les doigts et confisquer mon APN.
" Il est interdit de prendre des photos, madame!
Pour éviter les copies!
- Oh loin de moi de vouloir copier les modèles!
J'ai acheté des diagrammes en bas,
sur les stands et j'ai tout ce qu'il me faut.
Tenez, voyez mes pochettes.
Les photos,
c'est juste pour garder des souvenirs du Salon.
- Oui, mais... les flashs abîment les couleurs!
- Je suis désolée, madame, mais je prenais sans flashs. Il y a assez de lumière.
Merci tout de même du renseignement, je ne le savais pas!
- Ne prenez plus de photographies malgré tout! "
Bref!!!
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Bon, si vous ne le saviez pas,
je vous l'aurai indiqué au passage:
les broderies n'aiment pas les flashs des APN.
J'avais déjà tout de même réussi à capturer celles-ci.
Et je pense que pour réussir à les copier...
il faudrait avoir de très bons yeux,
mais vraiment, de très bons yeux...
Des broderies toutes " rouge "
Rénato PAROLIN
J'ai profité du Salon pour me procurer
son dernier petit livret de miniatures:
il venait tout juste de sortir.
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Isabelle HACCOURT-VAUTIER
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Troublée par la madame citée plus haut,
je ne sais plus le créateur ou la créatrice
de ces broderies qui suivent.
Je recherche.
Si vous le savez,
je vous saurais gré de me le faire savoir.
Merci d'avance!
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La fin de ma visite aura été pour cette exposition :
D'abord...
un arrêt sur cette image de mon animal préféré...
le dauphin !
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La Suède en vert
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L' Irlande en orange
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La France en jaune
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Il me faut bien m'arrêter aussi dessus mon blog ce jour.
Je terminerai sur un petit air rétro
avec ces anciennes machines à coudre.
Souvenirs, souvenirs...
Souvent, lorsque je rentrais de l'école, je trouvais Maman assise à sa machine à coudre, une belle Singer à pédalier.
Pour y voir plus clair, elle glissait celle-ci hors de son coin de rangement - l'angle à côté du buffet dans la cuisine - pour s'installer juste devant la fenêtre.
Le bruit du pédalier, de la grande roue qui tournait entrainée par la courroie, ajoutés à celui de l'aiguille résonnait dans toute la maison. Il accompagnait alors nos devoirs de classe que nous faisions sur la table tout à côté de Maman. Nous rouspétions souvent car nous n'arrivions plus à bien entendre notre émission préférée à la TSF, "Salut les copains"...
Maman faisait fi de nos jérémiades, elle avançait dessus nos robes et nos jupes, pour la saison nouvelle: une pour chacune de ses filles et nous étions trois. Encore sur nos jupons ou bien sur de nouveaux pyjamas en satin molletonné; nous grandissions trop vite. Il y avait aussi nos shorts pour la gymnastique de l'école. Des shorts blancs, bouffants, avec un élastique sur le pourtour du haut des cuisses. Chaque élève se devait d'avoir le même. Les nôtres étaient taillés dans des draps de métis usés...
Maman raccommodait de plus nos blouses d'école. Elle plaçait des coudes neufs, coupés dans les anciennes blouses trop usagées. Nous avions deux blouses chacune pour le Collège: une rose lorsque les semaines commençaient par un jour pair, une bleue lorsqu'elles commençaient par un jour impair. C'était la règle obligatoire pour éviter une ou deux heures de colle le jeudi...
Je n'ai jamais eu le droit de toucher à la machine à coudre de Maman. C'était in-ter-dit! J'aimais pourtant déjà beaucoup la couture. Je pouvais coudre si je le voulais mais uniquement et entièrement à la main.
Je me rappelle aussi ma grand-mère maternelle. Elle était giletière de son métier. Elle confectionnait chez elle, pour un patron, des gilets pour homme, assortis à des costumes réalisés sur mesures. Boutonnières et petite poche sur le côté passe-poilés, le tout entièrement doublé! Deux gilets et demi par jour, c'était son rendement habituel!
Lorsque ma "Mémé" a pris sa retraite, elle a conservé sa machine. Elle devait devenir mienne pour... plus tard.
Mis à part que les années passant, les machines ont évolué. J'ai acheté ma première machine électrique à pédale juste six mois après la naissance de ma deuxième fille. Vingt sept années plus tard, une deuxième que je possède toujours. Cependant, cette dernière ne me sert plus guère que pour mes loisirs créatifs et du bricolage, nous dirons.
En attendant, je me serai bien rattrapée avec mes propres machines! J'aurai habiller mes trois filles, tout comme Maman les siennes! Mais en plus, pour moi-même! Et j'aurai certainement confectionné bien plus de vêtements qu'elle ne l'aura fait de son côté. Des manteaux, des pantalons, des ensembles jupe et veste col tailleur, des joggings... etc... Vive les patrons Burda que l'on trouvait, qui plus est, avec plusieurs tailles pour un même modèle!
La différence entre Maman et moi c'est qu'elle avait appris la couture, juste après avoir passé son Certificat d’Études Primaires. Une bonne épouse se devait de savoir coudre pour sa future famille à cette époque...
C'est pourquoi elle avait été apprentie une année, puis, "petite main" une autre, chez une couturière en confections et retouches de vêtements pour dames.
Moi, personne ne m'a jamais rien appris! Autodidacte à 100%!
Je regardais tantôt, ma Mémé, tantôt, ma Maman! Et de temps en temps aussi, ma grand-tante Rosalie. A son domicile, celle-ci habillait des parapluies pour une usine à quelques rues de chez elle, avec des pointes de soie.
Quel régal pour moi lorsque je pouvais m'emparer de quelques-unes, celles pas suffisamment en bon état pour être utilisées par elle. Et j'avais le droit de choisir tous les coloris de fils que je souhaitais vu le nombre incroyable de bobines qui lui étaient fournies par sa firme pour exécuter son travail.
C'est ainsi que déjà, je commençai à réaliser des vêtements pour des poupées, celles de ma petite sœur, ou des bandeaux pour me mettre dans les cheveux, la grande mode des années 1960.
C'est à l'âge de 14 ans que je me fis ma première jupe! Légèrement évasée vers le bas, un pli creux sur le devant. Une fierté que de la porter!
C'était mon petit billet nostalgique du jour.
Merci de m'avoir lue jusqu'au bout, si vous l'avez fait!
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A savoir :
http://www.aiguille-en-fete.com/Quilter-et-crocheter-pour-le-Japon-_a2489.html